
La beauté innove et cree de nouveaux usages
Le secteur de la cosmétique tente de repenser l’emballage de ses produits !
Aujourd’hui, les phénomènes de surconsommation… et de suremballage, le recours quasi- systématique au plastique en quantité importante pour envelopper les produits sont des pratiques de moins en moins acceptées par les consommatrices actuelles + citoyennes.
Elles souhaitent changer leurs habitudes de consommation pour réduire leur impact sur l’environnement. D’après une étude menée par l’Observatoire des nouvelles consommations Leclerc, 86% des Français se disent prêts à changer profondément leur manière de consommer des produits de beauté et d’hygiène. 93% voudraient aussi réduire leur consommation de produits emballés dans du plastique. Mais comment réagissent les marques face à ces demandes?
Devenir précurseur en matiere de lutte contre le gaspillage
Le plastique constituait près de 60% des matériaux utilisés pour produire les emballages de certains grands groupes. Au total, rien qu’en 2018, cela représentait 140 000 tonnes par exemple pour l’OREAL. 50% de l’empreinte environnementale d’un produit était liée à l’emballage.
Afin de réduire cet impact, se tourner vers des matériaux + responsables est une bonne démarche ! cela implique d’accroître la part de matériaux renouvelables dans la conception des emballages, comme les plastiques bio-sourcés. Il s’agit de plastiques fabriqués à partir de ressources végétales, plutôt qu’avec du pétrole : du blé, du maïs, de la betterave, de la canne à sucre ou de la pomme de terre…
En 2019, toutes les actions combinées de L’Oréal (qui a aussi mis au point le premier tube à base de carton de l’histoire de la cosmétique) lui ont permis d’éviter la consommation de 13 204 tonnes de matériaux vierges. D’ici 2030, 100% de ses emballages plastiques devraient être d’origine recyclée ou bio-sourcée.
L’’économie circulaire est évidemment sensée pour aller vers plus de responsabilité des marques, en utilisant des matériaux recyclables post-consommation. Les plastiques biodégradables fabriqués avec différentes matières premières, ont la capacité de se dégrader naturellement grâce à l’action d’organismes vivants comme les bactéries, les champignons ou encore les algues. Réglementés, ils ne contiennent par exemple pas d’encre, de phtalates ou d’antioxydant. La Commission européenne s’est fixé pour objectif de ne produire que des emballages plastiques recyclables d’ici 2030, et certaines marques ont déjà pris de l’avance : L’entreprise familiale Léa Nature s’était fixé l’objectif d’atteindre 95% de plastique végétal d’ici la fin de l’année 2020.